Mozart Messe en ut

Mozart Messe en ut


Wolfgang Amadeus Mozart
Messe en ut mineur "Grande Messe"

direction Case Scaglione
soprano Siobhan Stagg
soprano Johanna Pommranz
ténor David Fischer
baryton Jean-Gabriel Saint-Martin
direction du chœur Lionel Sow
chœur Chœur de radio france

Concert symphonique

Réserver

21 mai 2024 - 20h
Paris (75)

Grande salle Pierre Boulez - Philharmonie de Paris

Autres dates en Île-de-France

Réserver

23 mai 2024 - 20h30
Antony (92)

Théâtre Firmin Gémier

Réserver

24 mai 2024 - 20h30
Vélizy-Villacoublay (78)

L'Onde

Réserver

26 mai 2024 - 18h
Versailles ()

Chapelle Royale du Château de Versailles

En ouverture, une création de Carlos Izcaray pour les 50 ans de l'Orchestre

Bien avant la composition de son Requiem (resté inachevé), Mozart avait signé un autre immense chef-d’œuvre de la musique sacrée : une Messe en ut mineur (1783). Il commence à écrire cette grande composition pour Vienne, alors qu’il venait de s’affranchir de la petite cour de Salzbourg.

Pour conquérir le public et les autorités ecclésiastiques de la capitale autrichienne, il donne le meilleur de lui-même, poussant la qualité de l’écriture à son sommet, inspiré par le style des grands maîtres Haendel et Bach découverts grâce au baron Van Swieten qui lui avait ouvert les portes de la bibliothèque de la cour impériale où étaient conservés des manuscrits autographes. La musique imaginée par Mozart dans cette Grande Messe est d’une densité incroyable telle une cathédrale sonore où chaque note contribue à l’élévation spirituelle. De grands contrastes, un chœur virtuose, un orchestre rythmé : tout contribue à créer une impression de grandeur solennelle et sensible.
 
Pour couronner le tout, Mozart écrit une partie de soprano absolument sublime, qui va délicatement se percher dans les aigus les plus incroyables ; cette voix, c’est celle de sa jeune épouse, Constance Weber, cantatrice à la virtuosité légendaire.
Souffrante au moment de l’écriture de cette partition, Constance est l’objet de toutes les attentions du jeune Mozart qui lui dédie en quelque sorte ce chef-d’œuvre taillé sur mesure, comme un concerto vocal.


Clé d'écoute






Case Scaglione, a été nommé Directeur musical et chef principal de l’Orchestre national d’Île-de-France en 2019.
Fort d’une belle collaboration artistique avec l’orchestre, il est renouvelé dans ses fonctions jusqu’en août 2026.

Case Scaglione a auparavant été chef associé à l’Orchestre philharmonique de New York et directeur musical du Young Musicians Foundation Debut Orchestra à Los Angeles.
Il est diplômé du Cleveland Institute of Music, du Peabody Institute et de l’Académie de direction d’Aspen où il a reçu le Prix James Conlon.

En Europe, Case Scaglione est l’invité du NDR Elbphilharmonie Orchester à Hambourg, des orchestres philharmoniques de Bruxelles, Liverpool, Czczecin, du Luxembourg, des orchestres symphoniques de Lucerne, Bournemouth, RTVE de Madrid, Castilla y Léon, RTE Dublin, de l’Ulster et du Scottish Chamber Orchestra.

Aux Etats-Unis, il dirige l’Orchestre philharmonique de New York, et les orchestres symphoniques de Houston, Dallas, Detroit, Phoenix, San Diego et Baltimore.

En Asie, il est l’invité régulier de l’Orchestre philharmonique de Hong-Kong, et s’est produit à la tête des orchestres symphoniques de Shanghai, Canton et de l’Orchestre philharmonique de Chine.

Passionné d’opéra, Case Scaglione a fait au printemps 2022 ses débuts à l’Opéra national de Paris avec Elektra de Richard Strauss dans une mise en scène de Robert Carsen.
Il a dirigé également Le Vaisseau fantôme de Wagner à l’Opéra de Massy avec l’Orchestre national d’Île-de -France.

Case Scaglione a dirigé le Württembergisches Kammerorchester Heilbronn (WKO) au Concertgebouw d’Amsterdam, au Musikverein de Vienne et à la Herkulessaal de Munich. Avec cet orchestre, il a enregistré les symphonies de Carl Ditters von Dittersdorf d’après les Métamorphoses d’Ovide et « Father Copland » avec le clarinettiste Sebastian Manz.

Case Scaglione et l’Orchestre national d’Île-de-France ont enregistré la Symphonie n°3 « Eroica » de Beethoven et un disque Wagner (NoMadMusic) avec la mezzo-soprano Michelle DeYoung et le ténor Simon O’Neill.


Photo © ONDIF / Christophe Urbain


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La soprano Siobhan Stagg est l’une des jeunes artistes les plus remarquables à émerger d’Australie ces dernières années. Christa Ludwig a décrit la voix de Siobhan comme « l’une des plus belles que j’ai jamais entendues ».

Diplômée de l’Université de Melbourne, Siobhan a commencé sa carrière en tant que jeune artiste au Festival de Salzbourg (2013) et au Deutsche Oper Berlin (2013 - 2015). Alors que la nouvelle de son talent se répand, Siobhan est rapidement engagée pour des débuts importants à l’Opéra d’État de Hambourg, au Berliner Philharmoniker, au Bayerische Staatsoper, au Grand Théâtre de Genève, à l’Opéra national néerlandais (Amsterdam), aux BBC Proms et au Royal Opera House Covent Garden de Londres, entre autres.

Les débuts de Siobhan sur la scène principale de Covent Garden dans le rôle de Pamina dans Die Zauberflöte au Royal Opera House de Londres ont été très élogieux : «Le meilleur de tous était Siobhan Stagg» ... «une performance glorieuse» ... «La jeune Australienne est la prochaine grande chose».

Au début de l’année, Siobhan a été saluée pour ses «formidables débuts aux États-Unis» dans le rôle-titre de Cendrillon (Cinderella) de Massenet au Lyric Opera of Chicago, les critiques louant sa «voix absolument stupéfiante et puissante, associée à une présence sur scène indéniablement magnétique».

La même saison, Siobhan a fait des débuts « triomphaux « à l’opéra australien dans le rôle de Mélisande dans Pelléas et Mélisande pour le Victorian Opera, ce qui lui a valu le Green Room Award 2019 du meilleur premier rôle féminin dans un opéra. «Il n’est pas fréquent qu’une soprano ait la capacité de chanter à la fois avec une frénésie palpitante et une tranquillité totale... La Mélisande de Siobhan Stagg était transcendante.»

Après six ans en tant que soliste principale au Deutsche Oper Berlin, Siobhan revient en 2019/20 en tant qu’invitée, chantant Tytania dans la première berlinoise du Songe d’une nuit d’été de Ted Huffman de Benjamin Britten. En 2019, Siobhan est artiste associée à Asher Fisch et à l’Orchestre symphonique d’Australie occidentale à Perth. Parmi les autres temps forts, citons Mélisande à l’Opéra de Dijon, Sophie dans Der Rosenkavalier à l’Opernhaus Zürich avec Fabio Luisi, un retour au Festival de Salzbourg pour les Matinées Mozart et des débuts au Festival d’Aix-en-Provence dans la mise en scène euphorique du Requiem de Mozart par Romeo Castellucci (en streaming sur Arte.).

Siobhan entame la saison 2022/23 par des concerts prestigieux : Shéhérazade avec le Symphonieorchester des Bayerischen Rundfunks et Tugan Sokhiev ; la Symphonie n° 2 de Mahler avec le London Symphony Orchestra et Simon Rattle... Elle donne son premier récital solo à la Pierre Boulez Saal avant de retourner à l’Opernhaus Zürich dans le rôle d’Eritea dans une nouvelle production d’Eliogabalo.
Siobhan est nommée directrice du conseil d’administration du Melba Opera Trust en octobre 2020.

crédit photo: Simon Pauly



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Johanna Pommranz est une soprano très demandée dans le domaine du concert, du lied et de l’opéra. Des engagements en tant que soliste l’ont conduite en France, en Autriche, en Hongrie (Budapest Spring Festival), en Espagne et à Dubaï.
Sur la scène de l’opéra, Johanna Pommranz a joué entre autres à Tübingen, à Balingen, au Festival de Staufen... En coopération avec le théâtre de Heilbronn et le WKO, elle a incarné le rôle de Dorinda (Haendel Orlando) sous la direction de Michael Form et, en 2019, le rôle-titre dans La finta giardiniera de Mozart sous la direction de Case Scaglione. Elle est également revenue au théâtre de Heilbronn en 2023 dans le rôle de Susanna dans Le Nozze di Figaro de Mozart.
Johanna Pommranz a étudié le chant avec le professeur Ulrike Sonntag à la HMDK de Stuttgart et a obtenu son diplôme de concert avec distinction en 2022. Elle a suivi des masterclasses avec Elly Ameling, Margreet Honig, Emma Kirkby et Inge Borkh, entre autres.
Outre de nombreux prix fédéraux dans le cadre du concours Jugend Musiziert, la soprano a remporté avec le sextuor vocal «Ensemble Encore» le prix spécial Amarcord lors du 10e concours international A Capella 2017 à Leipzig ainsi que le prix culturel Züblin. En 2021, elle a été finaliste du «Concours international de chant baroque de Froville» en France et a reçu un premier prix au Concours international Vivaldi en 2023.
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David Fischer est membre de l’ensemble de la Deutsche Oper am Rhein depuis 2019, où il a fait ses débuts en 2024 dans le rôle de Lensky dans Eugène Onéguine de Tchaïkovski. Les autres rôles qu’il a tenus dans sa maison mère sont Tamino dans La Flûte enchantée de Mozart, Alfred dans La Chauve-souris de J. Strauss, Steuermann dans Le Hollandais volant de Wagner, Peppe dans Pagliacci de Leoncavallo, Malcolm dans Macbeth de Verdi, Tybalt dans Roméo et Juliette de Gounod et Arlequin dans L’Empereur d’Atlantis d’Ullmann. Le rôle de Tamino a déjà conduit David Fischer au Festival de Salzbourg, au Semperoper de Dresde et à l’Opéra de Leipzig - il a par ailleurs chanté Piquillo dans la Périchole d’Offenbach au Theater an der Wien en 2023.

 En concert, David Fischer chantera à nouveau en 2024 au Festival de Salzbourg - cette fois-ci la Passion selon Saint Matthieu de Bach avec l’Utopia Orchestra sous la direction de Teodor Currentzis. D’autres concerts sont l’Oratorio de Noël de Bach à la Kreuzkirche de Dresde, la Messe de Nelson de Haydn sous la direction d’Ádám Fischer à la Tonhalle de Düsseldorf, la Passion selon Saint Matthieu de Bach à Madrid et Barcelone sous la direction de Christoph Prégardien, un programme Bach au Concertgebouw d’Amsterdam et la Messe en ut mineur de Mozart à Paris et dans ses environs, notamment à la Philharmonie et au Château de Versailles.

Dans le passé, David Fischer a travaillé avec des chefs d’orchestre tels que René Jacobs, Philippe Herreweghe, Sylvain Cambreling, Howard Arman, Axel Kober, Joana Mallwitz, Will Humburg, Frieder Bernius, Jordan de Souza et Andreas Reize, et a entrepris des tournées avec des orchestres comme la Deutsche Kammerphilharmonie Bremen, l’Akademie für Alte Musik Berlin, le Freiburger Barockorchester, le Koninklijk Concertgebouworkest et le B’Rock Orchester, a effectué des tournées en Asie et en Europe, s’est produit à la Philharmonie de Berlin, au Kunstpalast de Budapest, au Hamburger Michel (avec le Ballet de Hambourg), au NFM de Wroclaw, à la NDR et au Concertgebouw d’Amsterdam, et a immortalisé son travail dans des enregistrements de la Walpurgisnacht de Mendelssohn, parue chez Carus, et de la Johannes-Passion de Bach, parue chez Rondeau.

David Fischer entretient une étroite collaboration avec sa partenaire finlandaise de lied Pauliina Tukiainen, avec laquelle il a donné des récitals au Festival classique des Haudères en Suisse, à Genève et au Schumannfest de Bonn. En 2022, le duo de lied a fait ses débuts lors des concerts des maîtres de Schaffhouse avec le cycle de lieder de Schubert Die schöne Müllerin.


crédit photo: Christian Palm


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Jean-Gabriel Saint Martin découvre le chant avec le Chœur d’enfants de l’Opéra de Paris.
Après l’obtention d’une Maîtrise de Droit Privé à l’Université Paris II, il intègre le Conservatoire national supérieur de Musique de Paris (classe de Pierre Mervant) en 2005, puis se perfectionne en musique ancienne auprès de Michèle Ledroit (CRR de Strasbourg), Gérard Lesne et Rachid Safir (Fondation Royaumont), Martin Gester (Académie Baroque d’Ambronay) ainsi qu’à l’Opéra Studio de l’Opéra National du Rhin de 2009 à 2011. Il est « Révélation Classique – Artiste Lyrique » de l’ADAMI en 2011.

Depuis ses débuts en 2007 avec la Compagnie les Brigands (Ta Bouche de Maurice Yvain, La Sadmp de Beydts ou Chonchette de Claude Terrasse), on a pu l’entendre au Théâtre du Châtelet (Veronique de Messager, The Fly de Howard Shore dirigé par Placido Domingo, Hylas/Pastorale, de Gérard Pesson) ; à l'Opéra National duRhin (Richard III de Battistelli, Le Sultan/Aladin et la lampe merveilleuse de Nino Rota, Ariadne Auf Naxos, Il Conte Robinson/Il Matrominio Segreto de Cimarosa , Ours-Khan/Ali Baba ou les quarante voleurs de Cherubini, Dottore Malatesta/Don Pasquale, Horatio/Hamlet, Carmina Burana, Gesang des Baritons/Der Ferne Klang de Schrecker, 1er prêtre/Die Zauberflöte, Un forçat jouant Don Juan/De La Maison des Morts de Janacek, Urbain, Gontran/La Vie Parisienne, Marchese d’Obigny/La Traviata, Le Miroir/Blanche Neige de Marius-Felix Lange, 1er soldat/Salome, Johann/Werther) ; avec le Concert d’Astrée d’Emmanuelle Haïm dans Curio/Giulio Cesare (Opéra National de Paris, production de Laurent Pelly), Thesee de Lully (Théâtre des Champs Elysées, Opéra de Lille), Dardanus de Rameau (Lille, Caen et Dijon) et Lesbo/Agrippina de Haendel (Dijon et Lille) ; dans la reprise de La Traviata aixoise à Dijon et Caen (mise en scène Jean-François Sivadier) ; L’enfant et les sortilèges (Opéra National de Lyon, Festival d’Aix en Provence et tournée au Bahreïn) ; avec Opera Fuoco de David Stern (Guglielmo/Cosi Fan Tutte & Belcore/L’Élisir d’Amore) ; dans le rôle-titre de Don Giovanni (Opéra en Plein Air) et Le Cid de Massenet (Opéra National de Paris 2015, direction de Michel Plasson.).

Plus récemment, il reprend Aladin et la lampe merveilleuse, Horacio/Hamlet & Le Baron Douphol/La Traviata (Opéra de Saint-Etienne), Ba-Ta-Clan et Monsieur Choufleuri (Odéon de Marseille) et interprète Figaro/Les Noces de Figaro (Clermont-Ferrand, Saint-Céré), Moralès/Carmen (Opéras de Rennes & Massy) ; Sancho Pança/Don Quichotte chez la Duchesse de Boismortier, & Le Baron de Münchhausen (Le Concert Spirituel) ; Le Perruquier/Ariadne Auf Naxos (Festival d’Aix-en-Provence, Opéra de Luxembourg ) ;
Maximilien, le Capitaine, l’Archevêque de Paris/CANDIDE (Théâtre des Champs-Elysées/Les Grandes Voix, Opéra de Marseille ); 3 Contes de Gérard Pesson (Opéras de Lille & Rennes), Lescaut/MANON (Théâtre des Champs-Elysées/Les Grandes Voix) ; Un frère/Les 7 péchés capitaux & Husca & Florestan/La Caravane du Caire (Opéra de Tours) ; Urbain, Florestan & Mathurin/Richard Cœur de Lion (Le Concert Spirituel/Opéra de Versailles) ; Sciarrone/Tosca (Festival d’Aix-en -Provence, Opéra National de Lyon) ; Figaro/Les petites Noces (Opéra Grand Avignon, Opéra de Toulon) ; etc.
 
En version concert, il interprète Borilée/Les Boreades de Rameau (Aix en Provence, Versailles, Cracovie, Marc Minkowski/Les Musiciens du Louvre), Cléopatre (Théâtre des Champs-Elysées) .
 
Depuis 2015 il se produit régulièrement au Festival de Radio-France à Montpellier (Fantasio et Ba-Ta-Clan d’Offenbach, Siberia de Giordano, Kassya de Delibes. En février 2022, il est invite par l’Orkester Nord De Trondheim pour un concert au Barokfest deTrondheim et un enregistrement.

En raison de la pandémie du covid, les productions de Fedora & Bacchus (Festival de Radio-France et Montpellier) ; 3 contes à l’Opéra de Rouen sont annulés.
 
En 2022-23, Figaro/Le Nozze di Figaro (Saint-Etienne), Moralès/Carmen (Marseille) ; reprise des tournées Don Alfonso/Cosi Fan Tutte (Massy) et Le Baron De Münchhausen (Le Concert Spirituel) ; La Caravane du Caire (Opéra Royal de Versailles) etc.
 

Photo © Marie Petry




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Lionel Sow

Lionel Sow Direction du chœur
Lionel Sow a pris ses fonctions de directeur musical du Chœur de Radio France le 1er septembre 2022. Né en 1977, il effectue des études de violon, de chant, d’écriture, de chant grégorien et de direction de chœur et d’orchestre. Durant ses années de formation, il prend la direction de plusieurs ensembles vocaux : Maîtrise des Petits Chanteurs de Saint-Christophe en 1995, ensemble vocal Les Temperamens en 2000. Depuis 2004, il collabore régulièrement avec le Chœur de Radio France, le dirige lors de concerts a cappella ou le prépare pour des programmes symphoniques. De 2006 à 2014, il assure la direction artistique de la Maîtrise Notre-Dame de Paris, après y avoir exercé en tant qu’assistant de Nicole Corti pendant quatre ans. Au fil des saisons de la cathédrale, il s’attache à faire entendre les grands chefs-d’œuvre de la musique sacrée et un important répertoire a cappella allant de la Renaissance à la musique d’aujourd’hui. Il a notamment assuré la création d’œuvres de Vincent Bouchot, Édith Canat de Chizy, Yves Castagnet, Thierry Escaich, Philippe Hersant, Thomas Lacôte, Jean-Pierre Leguay, Caroline Marçot, Benoît Menut, Vincent Paulet, Michèle Reverdy, etc. En 2011, Lionel Sow a pris la direction du Chœur de l’Orchestre de Paris. De 2012 à 2015, il crée successive - ment l’Académie, le Chœur de chambre, le Chœur d’enfants et le Chœur de jeunes de l’Orchestre de Paris. Dans le cadre de ses fonctions, il s’est produit dans de nombreux festivals internationaux et a collaboré avec Thomas Adès, Myung-Whun Chung, Gustavo Dudamel, Mikko Franck, Leonardo García Alarcón, Valery Gergiev, Daniel Harding, Thomas Hengelbrock, Pablo Heras-Casado, Paavo Järvi, Louis Langrée, Jesús López Cobos, Enrique Mazzola, Sir Roger Norrington, Raphaël Pichon, Pascal Rophé, François-Xavier Roth, Esa-Pekka Salonen, Michael Tilson Thomas, Simone Young, etc. Depuis 2017, Lionel Sow enseigne la direction de chœur au Conservatoire national supérieur de musique et de danse de Lyon. En octobre 2021, il a été nommé directeur artistique du Chœur du Forum national de la musique à Wrocław en Pologne. Au titre de son abondante discographie, citons notamment : le Requiem de Jean Gilles (Studio SM), la Passion selon saint Matthieu de Schütz (Studio SM), la Messe Salve Regina d’Yves Castagnet ainsi que les célèbres Litanies à la Vierge noire de Francis Poulenc (Hortus), les Vêpres de la Vierge de Philippe Hersant (MSNDP). Lionel Sow a été fait Chevalier dans l’ordre des Arts et des Lettres en janvier 2011


Photo Chistophe Abramowitz





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LE CHŒUR DE RADIO FRANCE
Fondé en 1947, le Chœur de Radio France est à ce jour le seul chœur permanent à vocation symphonique en France. Sa direction musicale est assurée par Lionel Sow depuis le 1er septembre 2022. Composé d’artistes professionnels, il est investi d’une double mission. Il est d’une part le partenaire privilégié des deux orchestres de Radio France – l’Orchestre National de France et l’Orchestre Philharmonique de Radio France. À ce titre, son interprétation des grandes œuvres du répertoire symphonique et lyrique est mondialement reconnue. Les chefs d’orchestre les plus réputés l’ont dirigé : Leonard Bernstein, Seiji Ozawa, Riccardo Muti, Vladimir Fedosseiev, Kurt Masur, Mariss Jansons, Valery Gergiev, Daniele Gatti, Myung-Whun Chung, Mikko Franck, Gustavo Dudamel, Bernard Haitink, Andris Nelsons, Václav Luks, Leonardo García Alarcón, Lahav Shani, Santtu-Matias Rouvali… Et parmi les chefs de chœur : Martina Batič, Sofi Jeannin, Matthias Brauer, Simon Halsey, Marcus Creed, Nicolas Fink, Michael Alber, Florian Helgath, Roland Hayrabedian, Johannes Prinz, Grete Pedersen, etc. Ayant intégré le réseau national des centres d’art vocal en 2020, le Chœur de Radio France a également pour mission de promouvoir le répertoire choral a capella. Dans le cadre du cycle « Chorus Line », le Chœur propose des formes de concert innovantes et s’entoure d’invités prestigieux. Il est également le créateur et l’interprète de nombreuses œuvres des XXe et XXIe siècles signées Pierre Boulez, György Ligeti, Maurice Ohana, Iannis Xenakis, Tôn-Thât Tiêt, Kaija Saariaho, Guillaume Connesson, Kryštof Mařatka, Bruno Ducol, Bruno Mantovani, Luca Francesconi, Magnus Lindberg, Ondřej Adámek, Pascal Dusapin, Wolfgang Rihm… Il participe chaque année au festival Présences de Radio France, voué à la création musicale. Fort de son talent d’adaptation et de sa capacité à investir tous les répertoires, le Chœur s’ouvre volontiers à diverses expériences musicales et a notamment enregistré Uaxuctum de Giacinto Scelsi pour le film de Sebastiano d’Ayala Valva, Le Premier Mouvement de l’immobile, qui a remporté en 2018 le Prix de la meilleure première apparition de l’International Documentary Film Festival Amsterdam (IDFA). De nombreux concerts du Chœur de Radio France sont disponibles en vidéo, sur l’espace concerts de France Musique et sur ARTE Concert. Chaque année, le 14 juillet, la diffusion télévisée du Concert de Paris, depuis le Champ-de-Mars, est suivie par plusieurs millions de téléspectateurs.
Le Chœur s’engage auprès de tous les publics par son investissement aux côtés de l’association Tournesol, Artistes à l’hôpital : les membres du Chœur animent ainsi des ateliers et proposent des concerts en milieu hospitalier. Ils participent par ailleurs à des projets lancés en collaboration avec l’Éducation nationale pour développer les pratiques vocales en milieu scolaire, parmi lesquels le portail numérique « Vox, ma chorale interactive », lancé en 2018 à l’intention des enseignants et de leurs élèves.

LA SAISON 2023-2024
Le Chœur s’affiche avec les autres formations musicales de Radio France dans la continuité d’une grande tradition symphonique et chorale. Avec l’Orchestre National de France, c’est dans Un Requiem allemand de Brahms, Le Grand Macabre de Ligeti – où l’on retrouve également la Maîtrise de Radio France, La Damnation de Faust ou encore le Requiem de Fauré. Il se joint à l’Orchestre Philharmonique de Radio France pour la Messe en ut de Mozart sous la baguette du chef Leonardo García Alarcón. Ensemble, les deux formations affichent un programme festif de fin d’année avec les Chichester Psalms de Bernstein et la plus que célèbre Symphonie n°9 de Beethoven à l’occasion du traditionnel concert du Nouvel An. Pour le concert anniversaire des 80 ans du compositeur hongrois Péter Eötvös, le Chœur donne à entendre la création française de Hallelujah - Oratorium Balbulum. Le Chœur rejoint le Philhar dans une création à la croisée des esthétiques : Dream Requiem de l’auteur-compositeur interprète Rufus Wainwright. Il participe aux Clefs de l’Orchestre de Jean-François Zygel, dédiées au public des moins de 28 ans avec Daphnis et Chloé de Ravel. Fidèle à son
cœur de répertoire, le Chœur aborde Carmina Burana d’Orff et une suite lyrique de Carmen de Bizet. La saison est fortement marquée par Mozart, avec la Messe en ut interprétée à la fois avec l’Orchestre Philharmonique de Radio France et en tournée en Île-de-France avec l’Orchestre National d’Île-de-France, mais également le Requiem interprété aux côtés de l’ensemble Les Siècles, dans une transcription nouvelle de Félix Roth pour 13 instruments d’époque. Le Chœur de Radio France continue de visiter un vaste éventail de répertoires dans le cadre de la série « Chorus Line » sous la direction de Lionel Sow avec Les Noces d’Igor Stravinsky, le Berliner Requiem de Kurt Weill avec la Maîtrise de Radio France, Chants de l’amour de Gérard Grisey pour un étonnant concert avec l’INA GRM pour voix et électronique, dans la salle ovale de la Bibliothèque Richelieu.
La musique contemporaine garde une place importante, avec, pour la participation du Chœur au Festival Présences consacré cette année à Steve Reich, The Desert music à 27 voix avec l’Orchestre Philharmonique de Radio France et la création mondiale de deux œuvres de Michèle Reverdy au cours de la saison. Le Chœur multiplie les collaborations hors les murs de la Maison de la Radio et de la Musique. Invité pour la deuxième fois au Festival Berlioz à La Côte-Saint-André, aux côtés de l’Orchestre de la Suisse Romande sous la baguette de Charles Dutoit, il y interprète La Damnation de Faust qu’on entend plus tard dans la saison avec le National à l’Auditorium de Radio France. Il accompagne également Bartabas sous la direction de Lucie Leguay pour une série de concerts avec le Requiem de Mozart à la Seine Musicale (Boulogne-Billancourt). C’est avec l’ensemble Les Siècles sous la direction de Lionel Sow que le Chœur tourne en région avec un programme Mozart à Grenoble, Tourcoing et à l’Abbaye de Vaucelles. Josep Vila y Casañas, Edward Caswell, Valérie Fayet, Marc Korovitch, Guillemette Daboval, Martina Batič, Maria Forsström comptent parmi les chefs de chœur invités de la saison.
Côté pédagogie, le Chœur propose au jeune public de découvrir les Cygnes sauvages de Reinecke avec Éric Ruf de la Comédie Française sous la direction de Lionel Sow. Poursuivant sa collaboration avec la plateforme « Vox, ma chorale interactive », le Chœur s’implique auprès des amateurs dans le projet choral participatif pédagogique « Reprendre son souffle ! » qui donne lieu à un concert sur la scène de l’Auditorium de Radio France.



Photo © Christophe Abramowitz



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